Publié dans analyses et résumes, HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), S4, Thèmes et genres littéraires

Un amour de Swann, Marcel Proust (1913)

Extrait de l »analyse et du résumé

Le narrateur y relate la grande passion qu’a éprouvée Charles Swann pour sa maîtresse : Odette de Crécy (Femme de mœurs légères) qu’il comble de cadeaux et d’argent car, très dépensière. Dans cette partie, on voit un Swann amoureux mais torturé par la jalousie et la méfiance vis-à-vis d’Odette. Les deux amants vivent chacun chez soi, et dès que Swann n’est plus avec son amie, il est rongé par l’inquiétude, se demande ce que fait Odette, si elle n’est pas en train de le tromper.

Il doute de plus en plus de sa fidélité et va même jusqu’à l’espionner en allant une nuit rôder derrière ses volets clos, pour tenter de savoir si elle a de la visite. Sa jalousie est exacerbée par le fait qu’Odette continue de fréquenter le salon des Verdurin (couple de riches bourgeois qui reçoivent tous les jours un cercle d’amis pour dîner, bavarder ou écouter de la musique.) alors qu’il n’y est plus invité. Mais la jeune femme sait souffler le chaud et le froid, elle redevient parfois aimante et attentionnée et aussitôt Swann oublie ses griefs, mais le répit est de courte durée, le faisant bien vite retomber dans le doute et la suspicion. Il la comble d’argent et de cadeaux, il l’aime, il ne l’aime plus, il la voit belle et attirante pour, un instant plus tard, la trouver laide et insignifiante. Les relations entre les deux amants ne cessent
de se dégrader, Odette se montrant souvent dure avec son amant qui en arrive à sangloter de désespoir et à souhaiter mourir. 
Dans un premier temps, Swann rejoint Odette dans ce milieu, mais au bout d’un moment, il a le malheur de ne plus plaire à madame Verdurin et se fait écarter des soirées organisées chez elle. Il a alors de moins en moins l’occasion de voir Odette et en souffre affreusement, puis peu à peu il se remet de sa peine et s’étonne : « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, … pour une femme…qui n’était pas mon genre ! » Cette parenthèse n’est pas anecdotique. Elle prépare la partie de la  Recherche  dans laquelle le héros connaîtra des souffrances similaires à celles de Swann….voire l’analyse complète

Publié dans analyses et résumes, HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), Roman (XXème siècle), S4, S6

L’Immoraliste – André Gide

Dans le récit, c’est un personnage rapporte la longue confidence que Michel, « l’immoraliste », a faite devant quelques amis. Michel a jadis épousé, sans réel amour, une femme dévouée, Marceline, qui éprouve pour lui des sentiments plus vifs. Après la mort de cette jeune femme dévouée et amante, le jeune homme, Resté seul face à ses remords, songe un soir à réunir ses amis et à entamer une confession. L’histoire centrale tourne autour de ces deux personnages liés par un lien de mariage. Au cours de leur voyage de noces en Afrique du Nord, Michel tombe gravement malade et lutte contre la mort à Biskra, en Algérie. La contemplation des jeunes garçons pleins de santé lui redonne le goût de la vie et il met toute sa volonté à
guérir. Le convalescent est bientôt un homme neuf, attentif à son corps, au monde présent et sensuel qui l’entoure.
Dans un premier temps, en partie par reconnaissance pour les soins qu’elle lui a prodigués, Michel entoure Marceline d’affection et le couple file en Italie le parfait amour. Puis ils rentrent en France pour vivre en Normandie et à Paris, où Michel obtient une chaire au Collège de France. Il rencontre alors Ménalque, dont la philosophie, proche de ce qui est devenue la sienne, lui procure à la fois exaltation et irritation.
Marceline, enceinte, fait une fausse couche et demeure maladive. Au lieu de lui laisser le temps de guérir en Suisse, où ils se sont installés, Michel l’entraîne dans une fuite en avant qui les ramène à Biskra, avant un dernier voyage vers Touggourt. Là, Marceline meurt, d’épuisement, de délaissement et d’amertume. Michel y mène une vie désœuvrée, avant de demander à ses amis de l’en arracher…..télécharger l’analyse complète par ici

Publié dans HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), livres, S4

L’Immoraliste , André Gide

Résumé
Un personnage rapporte la longue confidence que Michel, « l’immoraliste », a faite devant quelques amis. Érudit peu concerné par la chair, celui-ci a jadis épousé, sans réel amour, une femme dévouée, Marceline, qui éprouve pour lui des sentiments plus vifs.

Au cours de leur voyage de noces en Afrique du Nord, il tombe gravement malade et lutte contre la mort à Biskra, en Algérie. La contemplation des jeunes garçons pleins de santé lui redonne le goût de la vie et il met toute sa volonté à guérir. Le convalescent est bientôt un homme neuf, attentif à son corps, au monde présent et sensuel qui l’entoure.

Dans un premier temps, en partie par reconnaissance pour les soins qu’elle lui a prodigués, Michel entoure Marceline d’affection et le couple file en Italie le parfait amour. Puis ils rentrent en France pour vivre en Normandie et à Paris, où Michel obtient une chaire au Collège de France. Il rencontre alors Ménalque, dont la philosophie, proche de ce qui est devenu la sienne, lui procure à la fois exaltation et irritation.

Marceline, enceinte, fait une fausse couche et demeure maladive. Au lieu de lui laisser le temps de guérir en Suisse, où ils se sont installés, Michel l’entraîne dans une fuite en avant qui les ramène à Biskra, avant un dernier voyage vers Touggourt. Là, Marceline meurt, d’épuisement, de délaissement et d’amertume. Michel y mène une vie désœuvrée, avant de demander à ses amis de l’en arracher.

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