Publié dans POÉSIE ET VERSIFICATION, poésie, S2

Poésie et versification S2

I- Les éléments de la langue poétique :
1- Le vers :
Le vers se distingue d’abord de la prose par sa mise en page, c’est-à-dire par la façon dont le texte est disposé sur la page. Le vers n’occupe pas tout l’espace de la ligne, mais s’arrête après un nombre définie de syllabes. L’espace blanc attribue des limites à chaque vers. Le vers régulier français peut donc se définir par :

  • La présence de la majuscule au début de chaque vers ;
  • le retour à la ligne après un nombre déterminé de syllabe ;
  • l’isosyllabisme qui veut dire que le nombre des syllabes de chaque vers est identiques. Cette égalité des nombres des syllabes des vers d’un poème est une constante de la poésie française traditionnelle ;
  • la structure métrique ou rythmique, c’est-à-dire sa longueur en mètres (syllabes) et ses accents (un accent tonique tombe sur la voyelle de la syllabe accentuée) suivis des pauses ou de coupes ;
  • la rime ;
  • les sonorités récurrentes (assonances, allitérations).

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Cours complet de poésie et versification S2

Introduction
La versification est l’ensemble des règles et des techniques concernant l’écriture du poème. Vers le milieu du XIXe siècle, les poètes se sont affranchis de ces règles et ont créé leurs propres normes poétiques. Dans le langage ordinaire, les sons des mots sont secondaires : c’est leur sens qui compte. Les poètes, eux, travaillent les sonorités pour qu’elles contribuent à la création du sens et à la musique des vers. Enfin, le langage poétique a souvent recours à des comparaisons et des métaphores. Ces images rapprochent deux réalités plus ou moins éloignées ; elles s’adressent à l’imagination du lecteur. Bref, la poésie veut être une puissance d’enchantement qui charme profondément l’auditeur ou le lecteur. C’est pourquoi la poésie est conçue, dès son apparition, pour être chantée ou récitée, comme le font au Moyen Âge ménestrels et troubadours. Elle entraîne l’élaboration d’un nouveau langage qui repose sur :
le rythme et les sonorités,
l’unité du vers et celle de la strophe…
L’étude des vers et des strophes
La mesure des vers
Pour mesurer un vers, il faut compter les syllabes prononcées (ou mètre) :
Exemple : C’était l’heure tranquille où les lions vont boire. (Victor Hugo)
c’é / tait / l’heu / re / tran / qui / lle où / les / li / ons / vont / boire.
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Publié dans ANALYSE DU ROMAN (XIXE SIÈCLE), analyses et résumes, HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (19E SIÈCLE), INITIATION AUX GENRES DRAMATIQUES, S1, S2, S4, TYPOLOGIE DES TEXTES NARRATIFS

Analyse de « MADAME BOVARY, FLAUBERT »

INTRODUCTION

Certains critiques voient en Charles Bovary le personnage central du roman : en effet, c’est le premier personnage à être introduit dans le roman, ce qui est un élément significatif. D’autre part, c’est bien son nom de famille, qui apparaît en titre du livre ? En effet, le romancier aurait pu intituler son oeuvre « Emma Rouault », ou « Emma Bovary », mais il choisit de présenter son personnage principal féminin sous son statut de femme mariée, comme pour montrer l’assujettissement essentiel d’Emma à Charles.
Mais qui est vraiment Charles Bovary ?
Personnage médiocre, inexistant, creux et vide, Charles est l’ambition d’un romancier comme Flaubert, qui caresse l’idée d’écrire sur le rien.

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Publié dans Didactique du FLE, grammaire1, grammire2, livres, S1, S2

Abrégé des règles de grammaire et d’orthographe (ARGO)

  • Auteur(s)Jacqueline Bossé Andrieu

Résumé

Un petit ouvrage facile à consulter qui répond rapidement aux principales questions que tout utilisateur du français se pose au moment de la rédaction : majuscules, participes passés, trait d’union, pluriel des noms composés, accord des adjectifs marquant la couleur, concordance des temps. L’auteure, qui n’en est pas à ses premières armes dans ce domaine, a mis l’accent sur la simplicité et sur la logique sous-jacente des règles de grammaire.

Table des matières

Table des matières

  • Abrégé des règles de grammaire et d’orthographe (ARGO)1
  • ABRÉGÉ DES RÈGLES DE GRMMAIRE ET D’ORTHOGRAPHE5
  • Table des matières11
  • Avant-propos13
  • Liste des abréviations utilisées14
  • Partie 1_Code orthographique15
  • La ponctuation17
  • Majuscules et noms propres23
  • L’élision29
  • Le trait d’union31
  • Partie 2_Grammaire33
  • Rappel de quelques notions grammaticales35
  • Le nom39
  • L’adjectif45
  • Les pronoms51
  • Le verbe, accord du verbe et du sujet56
  • Temps du passé-différences d’emploi67
  • Auxiliaire être ou avoir71
  • Accord du participe passé73
  • Le subjonctif80Concordance des temps87
  • Passage du style direct au style indirecte93
  • Les adverbes94Mots pouvants être adjectif, pronom ou adverbe98
  • Quelque / Quel que – orthographe et accord103
  • Les prépositions106Annexe_À propos de la  »réforme de l’orthographe »107
  • Index109
Publié dans analyses et résumes, HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), S4, Thèmes et genres littéraires

Un amour de Swann, Marcel Proust (1913)

Extrait de l »analyse et du résumé

Le narrateur y relate la grande passion qu’a éprouvée Charles Swann pour sa maîtresse : Odette de Crécy (Femme de mœurs légères) qu’il comble de cadeaux et d’argent car, très dépensière. Dans cette partie, on voit un Swann amoureux mais torturé par la jalousie et la méfiance vis-à-vis d’Odette. Les deux amants vivent chacun chez soi, et dès que Swann n’est plus avec son amie, il est rongé par l’inquiétude, se demande ce que fait Odette, si elle n’est pas en train de le tromper.

Il doute de plus en plus de sa fidélité et va même jusqu’à l’espionner en allant une nuit rôder derrière ses volets clos, pour tenter de savoir si elle a de la visite. Sa jalousie est exacerbée par le fait qu’Odette continue de fréquenter le salon des Verdurin (couple de riches bourgeois qui reçoivent tous les jours un cercle d’amis pour dîner, bavarder ou écouter de la musique.) alors qu’il n’y est plus invité. Mais la jeune femme sait souffler le chaud et le froid, elle redevient parfois aimante et attentionnée et aussitôt Swann oublie ses griefs, mais le répit est de courte durée, le faisant bien vite retomber dans le doute et la suspicion. Il la comble d’argent et de cadeaux, il l’aime, il ne l’aime plus, il la voit belle et attirante pour, un instant plus tard, la trouver laide et insignifiante. Les relations entre les deux amants ne cessent
de se dégrader, Odette se montrant souvent dure avec son amant qui en arrive à sangloter de désespoir et à souhaiter mourir. 
Dans un premier temps, Swann rejoint Odette dans ce milieu, mais au bout d’un moment, il a le malheur de ne plus plaire à madame Verdurin et se fait écarter des soirées organisées chez elle. Il a alors de moins en moins l’occasion de voir Odette et en souffre affreusement, puis peu à peu il se remet de sa peine et s’étonne : « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, … pour une femme…qui n’était pas mon genre ! » Cette parenthèse n’est pas anecdotique. Elle prépare la partie de la  Recherche  dans laquelle le héros connaîtra des souffrances similaires à celles de Swann….voire l’analyse complète

Publié dans analyses et résumes, HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), Roman (XXème siècle), S4, S6

L’Immoraliste – André Gide

Dans le récit, c’est un personnage rapporte la longue confidence que Michel, « l’immoraliste », a faite devant quelques amis. Michel a jadis épousé, sans réel amour, une femme dévouée, Marceline, qui éprouve pour lui des sentiments plus vifs. Après la mort de cette jeune femme dévouée et amante, le jeune homme, Resté seul face à ses remords, songe un soir à réunir ses amis et à entamer une confession. L’histoire centrale tourne autour de ces deux personnages liés par un lien de mariage. Au cours de leur voyage de noces en Afrique du Nord, Michel tombe gravement malade et lutte contre la mort à Biskra, en Algérie. La contemplation des jeunes garçons pleins de santé lui redonne le goût de la vie et il met toute sa volonté à
guérir. Le convalescent est bientôt un homme neuf, attentif à son corps, au monde présent et sensuel qui l’entoure.
Dans un premier temps, en partie par reconnaissance pour les soins qu’elle lui a prodigués, Michel entoure Marceline d’affection et le couple file en Italie le parfait amour. Puis ils rentrent en France pour vivre en Normandie et à Paris, où Michel obtient une chaire au Collège de France. Il rencontre alors Ménalque, dont la philosophie, proche de ce qui est devenue la sienne, lui procure à la fois exaltation et irritation.
Marceline, enceinte, fait une fausse couche et demeure maladive. Au lieu de lui laisser le temps de guérir en Suisse, où ils se sont installés, Michel l’entraîne dans une fuite en avant qui les ramène à Biskra, avant un dernier voyage vers Touggourt. Là, Marceline meurt, d’épuisement, de délaissement et d’amertume. Michel y mène une vie désœuvrée, avant de demander à ses amis de l’en arracher…..télécharger l’analyse complète par ici

Publié dans ANALYSE DU ROMAN (XIXE SIÈCLE), analyses et résumes, S4

« Bel Ami » de Maupassant, résumé détaillé

« BelAmi » décrit l’ascension fulgurante de Georges Duroy, un médiocre officier revenu d’Afrique du Nord, dans la société parisienne en utilisant non pas son intelligence, puisqu’il n’en a pas, mais l’attrait qu’il exerce vis-à-vis des femmes et son absence totale de scrupules.

Extrait du résumé ( vous pouvez télécharger le résumé complet ici )

Fils de paysan, ancien sous-officier dans un régiment de hussards, Georges Duroy est venu chercher fortune à Paris. Employé depuis six mois dans les bureaux des Chemins de fer du Nord, sans le sou, il songe à se faire écuyer lorsqu’il rencontre un ancien camarade d’armée, Charles Forestier, devenu rédacteur à La Vie française, le journal du banquier juif Walter. Invité à dîner par Forestier, qui le présente à Walter, l’ancien militaire entame sou éducation mondaine et professionnelle : il doit remettre dès le lendemain une chronique sur les souvenirs rapportés de son aventure durant la campagne d’Algérie. Devant l’angoisse de la page blanche, il songe à demander l’aide de Forestier qui le renvoie à… sa femme. Stupéfait, il découvre que Madeleine, une belle intrigante, rédige les papiers de Charles. Mais Madeleine ne se contente pas de le lancer dans la carrière, elle lui recommande aussi Clotilde de Marelle, une femme délaissée qui devient vite sa maîtresse. Et c’est la fille de Clotilde, Laurine, qui le baptise du joli surnom de « Bel- Ami ». Incapable de satisfaire à la frénésie de dépense de sa maîtresse, Duroy se laisse entretenir, acceptant que Clotilde loue un meublé pour leurs rendez-vous et qu’elle glisse dans sa poche des pièces de vingt francs. Après une rupture brutale avec Mme de Marelle, ulcérée de sa liaison avec une prostituée des Folies-Bergère, Georges tente de séduire Madeleine, qui décline ses hommages et lui recommande de faire la cour à Madame Walter. Charmée, celle-ci le reçoit dans son salon et lui fait obtenir la place de chef des échos au journal. Sans illusions désormais sur les dessous de la bonne société, Georges reprend sa liaison avec Clotilde et devient même l’ami de M. de Marelle.

De plus en plus cynique, Bel-Ami se fait appeler Du Roy de Cantel pour épouser Madeleine, devenue subitement veuve, et prend la place de Forestier au journal comme dans son lit. Mais, devenu le double du défunt, jusque dans les infidélités de sa femme, Bel-Ami est rongé par la jalousie et par une ambition sans bornes. Lorsque Madeleine hérite de plus d’un million de francs du comte de Vaudrec, Georges lui en extorque la moitié. Convoitant la fortune de son patron, il séduit d’abord Mme Walter qui lui révèle comment son mari et le ministre des Affaires étrangères, Laroche-Mathieu, l’ont manipulé : après lui avoir fait répandre la rumeur d’une politique de non-intervention en Afrique du Nord, les deux compères ont racheté à bas prix les titres de l’emprunt du Maroc ainsi dépréciés, pour les revendre très cher après la colonisation. Sans scrupules, Bel-Ami accepte que Mme Walter, qu’il vient pourtant d’abandonner, le fasse bénéficier de ce tripotage boursier. Il se fait ensuite aimer de sa très jeune fille, Suzanne. Après avoir surpris Madeleine en flagrant délit d’adultère avec Laroche-Mathieu, il la contraint à accepter le divorce et enlève Suzanne pour obliger Walter, désormais riche à millions, à la lui donner en mariage. Le roman s’achève sur le triomphe du parvenu, devenu le baron Du Roy, prêt à se lancer dans une carrière politique après avoir fait tomber le ministre.


…..( vous pouvez télécharger le résumé complet ici )

Publié dans livres, S6, Sémantique

Sémiologie du langage visuel, Fernande Saint-Martin

Résumé

  • Éléments du langage visuel
  • Variables visuelles
  • Syntaxe du langage visuel
  • Plan originel pictural
  • Effets de distance et perspectives. Grammaire de la sculpture
  • Analyse sémiologique
  • Annexes

Table des matières

Chapitre 1_Éléments du langage visuel1
Chapitre 2_Variables visuelles21
Chapitre 3_Syntaxe du langage visuel89
Chapitre 4_Plan originel pictural101
Chapitre 5_Effets de distance et perspectives141
Chapitre 6_Grammaire de la sculpture185
Chapitre 7_Grammaire de la sculpture233
Annexes287
Annexe 1_Informations préalables par vision périphérique289
Annexe 2_Caractéristiques des formes293
Annexe 3_Analyse des colorèmes299
Annexe 4_Système de notations305

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Publié dans HISTOIRE DES IDÉES ET DE L’ART (20EME SIÈCLE), livres, S4

L’Immoraliste , André Gide

Résumé
Un personnage rapporte la longue confidence que Michel, « l’immoraliste », a faite devant quelques amis. Érudit peu concerné par la chair, celui-ci a jadis épousé, sans réel amour, une femme dévouée, Marceline, qui éprouve pour lui des sentiments plus vifs.

Au cours de leur voyage de noces en Afrique du Nord, il tombe gravement malade et lutte contre la mort à Biskra, en Algérie. La contemplation des jeunes garçons pleins de santé lui redonne le goût de la vie et il met toute sa volonté à guérir. Le convalescent est bientôt un homme neuf, attentif à son corps, au monde présent et sensuel qui l’entoure.

Dans un premier temps, en partie par reconnaissance pour les soins qu’elle lui a prodigués, Michel entoure Marceline d’affection et le couple file en Italie le parfait amour. Puis ils rentrent en France pour vivre en Normandie et à Paris, où Michel obtient une chaire au Collège de France. Il rencontre alors Ménalque, dont la philosophie, proche de ce qui est devenu la sienne, lui procure à la fois exaltation et irritation.

Marceline, enceinte, fait une fausse couche et demeure maladive. Au lieu de lui laisser le temps de guérir en Suisse, où ils se sont installés, Michel l’entraîne dans une fuite en avant qui les ramène à Biskra, avant un dernier voyage vers Touggourt. Là, Marceline meurt, d’épuisement, de délaissement et d’amertume. Michel y mène une vie désœuvrée, avant de demander à ses amis de l’en arracher.

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